Extrait : en se confrontant à la nouveauté, on permet à son cerveau de gagner en agilité, d'adopter de nouvelles perspectives et d'accoucher d'idées neuves. «Il ne faut pas hésiter à s'observer soi-même pour sentir quand on commence à tourner en rond et quand on a besoin d'une pause, explique Alexis Botaya. On est pris dans une routine parfois assommante, soumis à la pression de nos managers qui nous demandent d’être créatifs alors qu'il nous manque l’espace pour l'être. Cet espace, il est important de le prendre pour lire ce qu'on a pas l'habitude de lire, voir ce qu’on a pas l’habitude de voir.»
On est pris dans une routine parfois assommante, soumis à la pression de nos managers qui nous demandent d’être créatifs alors qu'il nous manque l’espace pour l'être.
Le management et notamment le middle-management avec la pression qu'il met sur les collaborateurs est un sujet essentiel à traiter dans toute stratégie d'intrapreneuriat. Sans ça, les salariés sont pris entre deux feux : ceux de la Direction qui les incitent à se libérer des chaînes mentales, à être plus audacieux, autonomes, pro-actifs, et ceux du management qui demandent à ce qu'on oublie pas non plus l'opérationnel et les objectifs.
Cet article est paru dans le cadre d'un article "bonnes résolutions". Ces bonnes résolutions pourraient être aussi celles des top managers : avoir conscience du conflit permanent dans lequel se trouvent les collaborateurs, entre injonctions paradoxales.
Voir l'article source dans Le Figaro Madame
Alexis Botaya